L’émulation aidant, les grenadiers sont les premiers à emboîter ce pas. Dès la Trinité 1963 (le 9 juin), placés sous le commandement du capitaine André Vermeulen, ils apparaissent revêtus d’uniformes « premier Empire » de location.
Toutefois, un 2ème peloton arborant l’uniforme « deuxième Empire » coexiste encore sous les ordres du capitaine Marc Dubois.
La même année, lors de la traditionnelle marche de la Saint-Feuillien, les grenadiers sont présents et revêtent à nouveau un uniforme « premier Empire » de location.
Du fruit de nombreuses conversations, l’idée germe de faire confectionner de nouveaux uniformes. L’investissement financier à consentir constitue un écueil de taille qui n’arrête pourtant pas les responsables du peloton. Le projet mûrit.
Le 28 décembre 1963, en accord avec le comité de la Marche, la décision est prise de revêtir définitivement des uniformes « 1er Empire ».
Et d’un peloton ouvert, on décide de passer à un peloton fermé, fort de 24 hommes.
A la Trinité 1964 (le 24 mai), le projet, longuement réfléchi, se concrétise enfin.
Cependant, les fusils demeurent loués ou sont la propriété des formateurs du peloton.
Dans le souci d’uniformiser également cet élément de l’uniforme, le peloton des grenadiers premier Empire consent à un nouvel investissement de taille.
L’achat de répliques de fusils à poudre à charger par la gueule est réalisé en 1966.
Ainsi, le samedi 4 juin de cette année là (samedi de la Trinité), après avoir été bénis par Monseigneur Massaux, les fusils sont symboliquement remis au peloton par Clovis Dubois, président de la Marche N.-D.
Quant au drapeau, il est reçu des mains de sa marraine, Suzanne Ernotte, le samedi de la Trinité 1968 (le 8 juin pour être exact). Il est une copie fidèle de celui utilisé par le premier régiment de 1804 à 1812.